A LA UNE
Côte d’Ivoire: formation d’un nouveau gouvernement
Published
4 ans agoon

Le président ivoirien Alassane Ouattara a nommé mardi un nouveau gouvernement "de combat avant la présidentielle de 2020", largement dominé par sa formation politique, et ouvert aux personnalités favorables à son projet de "grand parti unifié".
Avant les élections municipales et régionales prévues en septembre, selon une source proche de la présidence, et surtout deux ans avant la présidentielle qui mobilise déjà toute la scène politique, le Rassemblement des républicains (RDR) du président Ouattara cherche à élargir ses soutiens, faute d'un accord avec son grand allié, le Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI), pour former un parti unifié.
Dans un cabinet légèrement plus fourni - 41 ministres et secrétaires d'Etat, contre 34 pour le précédent - mais sans grand changement, le président a reconduit les barons du RDR: Amadou Gon Coulibaly comme Premier ministre, Hamed Bakayoko à la Défense, Marcel Amon Tanoh aux Affaires étrangères et Kandia Kamara à l'Education Nationale.
Albert Toikeusse Mabri, président de l'Union pour la démocratie et la paix en Côte d'Ivoire (UDPCI), est de retour au cabinet, avec le portefeuille de l'Enseignement supérieur et de la Recherche.
M. Toikeusse et son parti se sont prononcés en mai pour la formation du parti unifié, le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), voulu par le président Ouattara. M. Toikeusse avait dû sortir du gouvernement en 2016 pour avoir refusé une alliance électorale avec le RDR.
M. Ouattara a gardé au gouvernement les ministres PDCI qui se sont déclarés favorables au RHDP, notamment Kobenan Kouassi Adjoumani qui a lancé un mouvement dissident à l'intérieur de son parti, voulant rassembler les pro-RHDP. M. Adjoumani conserve son portefeuille des Ressources animales et halieutiques.
Le gouvernement voit l'entrée notable d'un vice-président du PDCI, Eugène Aouélé Aka, comme ministre de la Santé.
- Le PDCI ménagé -
"C'est un gouvernement très politique, un gouvernement de combat avant la présidentielle de 2020", pour le politologue Ousmane Zina. "Cela paraissait compliqué de se passer du PDCI vu son poids électoral. M. Ouattara ne tranche pas, il se donne du temps, et il maintient le débat au sein du PDCI" sur la question du parti unifié.
Le président du PDCI, Henri Konan Bédié, s'oppose à la création du parti unifié, ce qui provoque une crise au sein de la coalition au pouvoir, et qui a suscité la dissolution du gouvernement.
M. Bédié réclame à M. Ouattara un retour d’ascenseur pour la présidentielle de 2020: que le RDR soutienne un candidat unique issu du PDCI, après que le PDCI eut soutenu M. Ouattara aux scrutins de 2010 et de 2015. Mais le RDR refuse.
Lors de la réunion de son bureau politique lundi, le RDR a même demandé au président Ouattara d'"accepter d'être le président du parti unifié" RHDP, lorsqu'il sera effectivement créé.
"C'est un gouvernement sans surprise", estime le politologue Jean Alabro, pour qui le président Ouattara "ménage le PDCI, en conservant notamment Thierry Tanoh, un fidèle de M. Bédié".
Le politologue Pierre Dagbo Gode regrette pour sa part "l'immobilisme". "Depuis 2011, ce sont toujours les mêmes qui s'échangent les portefeuilles. Pourquoi avoir dissous le précédent gouvernement ?", s'interroge-t-il, estimant que le nouveau cabinet aurait pu s'ouvrir à la société civile et aux femmes.
Source : TV5
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Crise guinéenne: le médiateur Boni Yayi de retour à Conakry
Published
11 heures agoon
Août 13, 2022
Son retour en Guinée intervient alors que la situation politique reste tendue, surtout depuis l'annonce de la dissolution du FNDC par la junte, dissolution aussi dénoncée et rejetée par le front lui même, mais aussi par les acteurs politiques et des Organisations nationales et internationales.
Pour réussir sa mission, le président de la Commission de la CEDEAO, Omar Alieu TOURAY, invite le Gouvernement de la transition, la classe politique et la société civile guinéenne à soutenir et travailler avec l'ancien président béninois durant son séjour.
Récemment, le président en exercice de la Cédéao, Umaru Cissoko Embalo, avait annoncé avoir convaincu le chef de la junte, le colonel Mamadi Doumbouya, de ramener la durée de la transition à 24 mois, mais ce dernier a indiqué la semaine dernière qu'il n'acceptera aucune injonction sur le calendrier de la transition, une manière de démentir le président Bissau guinéen.
La CEDEAO rejete le calendrier de trois ans fixé par la junte et exige un chronogramme consesuel et plus court, sans quoi, elle menace de sanctionner les dirigeants de la transition.
Par Alpha Abdoulaye Diallo
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Guinée : les bourses des militaires en hausse de 100%, celles des étudiants augmentées
Published
22 heures agoon
Août 13, 2022
Initialement fixés à 60 USD par mois, désormais, ils passent à 120 USD par mois, soit une augmentation de 100%. La décision entre en vigueur à partir du 1er septembre prochain.
Dans un autre décret, le chef de la junte a aussi augmenté la bourse des étudiants. Désormais, elle est fixée à 100.000gnf pour la première année, 200.000gnf pour la deuxième année, 300 000 gnf pour la troisième année, 400 000 gnf pour la quatrième année et 500 000 gnf pour la cinquième, sixième et septième année .
Pour la bourse extérieure, elle passe à 120 dollars pour les étudiants de l'enseignement supérieur et 80 dollars pour ceux de l'enseignement technique et de la formation professionnelle.
Pour les bourses d’études d’entretien d’excellence, les montants sont : Licence: 500 000 francs guinéens ; Master: 1 000 000 francs guinéens; Doctorat: 1 5000 000 francs guinéens.
Par Mariam Bâ

S’il s’en va à la fin de son mandat, nous pousserons tous un grand ouf de soulagement. Sinon, cela ne nous inquiétera pas outre mesure car son coup de force institutionnel n’aurait aucune chance de passer. Nous sommes au Sénégal, le pays du lettré Senghor. Dans cette société tout en subtilités et en nuances, les différences ne sont pas conflictuelles et les contradictions, pas forcément mortelles. C’est un corps sain, disposant des anticorps qu’il faut pour résister aux virus qui empoisonnent la vie politique de ses voisins : coup d’Etat, troisième mandat, parti unique, guerre de clan ou de religion.
Non, l’exception sénégalaise n’est pas une fiction. François Hollande se voulait un « président normal », eh bien, le Sénégal peut être traité de « pays normal », c’est-à-dire d’une terre à la singularité presque miraculeuse dans le sordide contexte que l’on sait. C’est vrai que les trains n’y arrivent pas à l’heure, puisqu’ils sont souvent en panne quand ils existent. C’est vrai que les éboueurs ne passent pas tout le temps mais les facteurs sont à l’œuvre, le courrier arrive à destination. C’est vrai que parfois, le débat politique s’enflamme et les grèves deviennent dures mais dans l’ensemble, la courtoisie régnant partout -même chez les flics !-, le climat social est agréable.
Si l’Etat sénégalais n’est pas parfait, il a au moins le mérite d’exister. Ici, contrairement à la Guinée par exemple, on a le sens de l’institution et le respect de la procédure. Le formalisme, le principe de base de l’Etat est la règle, ce qui fait qu’en toute circonstance, l’administration assure le service minimum. Rien d’étonnant à cela : ce pays n’a jamais connu de dirigeant catastrophique. S’ils n’ont pas réalisé des prouesses économiques, tous ceux qui se sont succédé à sa tête ont veillé à favoriser l’instruction, à respecter la vie humaine, à préserver la trame sociale et à protéger les élites.
Le Sénégal est sans doute, le pays le moins réprimé d’Afrique. Cela donne cette société intelligente où les forces vives sont intactes physiquement aussi bien que mentalement. En cas de danger, les prêtres, les marabouts, les écrivains, les médecins, les avocats ont le réflexe de tous sortir du bois pour éviter la dérive. Le pays de Birago Diop et de Cheikh Hamidou Kane ne tombe jamais dans le fossé, il tient la route malgré les énormes défis économiques et sociaux qui jonchent son chemin.
Voilà ce que Senghor avait répondu à Ahmadou Ahidjo quand celui-ci lui avait confié son intention de quitter, à son instar, volontairement le pouvoir et de le céder à Paul Biya : « Faites attention, Monsieur Le Président. Le Cameroun, ce n’est pas le Sénégal. » La Guinée, non plus n’est pas le Sénégal, est-on tenté d’ajouter. Impossible d’imaginer un troisième mandat suivi d’un coup d’Etat militaire, à Dakar ! Dans un pays où les Généraux quand ils ne sont pas philosophes, sont juristes ou historiens, à 20 comme à 67 ans, nul ne peut commencer une carrière de dictateur.
Tierno Monénembo, in Le Point
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