Une manifestation des femmes de l’opposition a été dispersée par les forces de l’ordre, mardi 13 novembre 2018, à Conakry la capitale guinéenne, où les violences et les tueries se sont multipliées ces dernières semaines.
Avec des foulards rouges à la tête, elles manifestaient pour réclamer l’arrêt des morts lors des manifestations politiques.
Mais elles sont été dispersées à coup de gaz lacrymogène au niveau de la Belle Vue, alors qu’elles tenaient à se rendre au stade du 28 septembre.
Plus de 100 personnes ont été tuées dans des manifestations politiques, depuis l’arrivée au pouvoir d’Alpha Condé en 2010. Jusque-là aucun coupable n’a été identifié par les autorités.
Hier, le ministre de la justice Me Cheick Sacko a assuré à des diplomates qui s’inquiètent de la montée des violences, que la justice ‘’continuera à faire son travail avec diligence et discernement et poursuivra sans distinction, tous les auteurs de violences et de troubles à l’ordre public y compris dans les rangs des agents des services de sécurité’’.
Par Mariam Bâ