Le rapport intitulé « Dirty Diesel » affirme que les négociants suisses exploitent les faibles normes réglementaires afin de vendre du carburant toxique aux consommateurs africains.
L’enquête rapporte que certains échantillons de diesel recueillis dans huit pays d’Afrique ((Angola, Bénin, Congo-Brazzaville, Ghana, Côte d’ivoire, Mali, Sénégal et Zambie) contenaient une teneur en soufre 300 fois plus élevée que ce qui est autorisé en Europe.
Bien que ce soit dans les limites légales fixées par les gouvernements nationaux, les vapeurs de diesel issues de ce combustible pourraient augmenter les maladies respiratoires comme l’asthme et la bronchite dans les pays concernés.
Le document affirme que quatre sociétés suisses, Vitol, Trafigura, Addax & Oryx et Lynx Energy, profitent de ce marché en tant qu’actionnaires dans les sociétés de distribution.
Mais Trafigura et Vitol contestent le rapport et ils soulignent que les détaillants avec lesquels ils travaillent, respectent les limites légales strictes des pays.
Parmi les sociétés de distribution impliquées, trois ont répondu qu’ils satisfaisaient aux exigences réglementaires du marché et que ce n’est pas dans leur intérêt de maintenir les niveaux de soufre plus élevés qu’ils ne devraient l’être.
Avec la BBC