Le Tribunal arbitral du sport a réduit de cinq à deux ans la suspension de l’actuel président de la Confédération africaine de football. Mais si sa peine a été réduite de trois ans, Ahmad ne pourra pas cependant se présenter aux élections ce 12 mars, à Rabat.
En novembre dernier la Commission d’éthique de la FIFA avait le malgache d’une suspension de cinq ans pour, entre autres, détournement de fonds.
Compte tenu donc de la tenue vendredi 12 mars des élections pour la présidence de la CAF, une audience a eu lieu en visioconférence les 2 et 3 mars. Après avoir délibéré, le TAS a reconnu M. Ahmad coupable de violation des règles du code d’éthique érigé par la FIFA, pour des violations financières et détournement de fonds. L’organisme judiciaire a cependant absous Ahmad de son rôle dans le contrat signé entre la CAF et l’équipementier Tactical Steel.
Cette décision, ainsi que la réduction de son amende de 200 000 à 50 000 francs suisses (45 000 euros), met fin aux espoirs de réélection de l’ancien président de la CAF. Un jugement qui ouvre inéluctablement la voie au milliardaire sud-africain Patrice Motsepe, dernier candidat en lice après les retraits de Jacques Anouma, d’Augustin Senghor et d’Ahmed Yahya.
Par Ibrahim Sylla