Société & Faits Divers
Elle avait 21 ans : Aissatou Sow, tuée à Paris pour avoir voulu vivre
Published
6 ans agoon

Aïssatou, 21 ans, est décédée six semaines après avoir été agressée par son ex-compagnon jaloux alors qu'elle rentrait d'une crémaillère.
Elle s'appelait Aïssatou, elle avait 21 ans, et elle n'a pas survécu aux blessures infligées par son ex-compagnon, il y a un mois et demi, à Valenton. La jeune femme était dans le coma à l'hôpital Henri-Mondor de Créteil depuis six semaines : touchée au cerveau, elle est décédée le 30 octobre.
Le 18 septembre, elle avait été laissée pour morte dans un immeuble situé au 2, place de la Bonde, dans le quartier où elle a grandi. Ce jour-là, les policiers étaient intervenus vers 6 h 30, après des appels au secours. Près d'un ascenseur, ils avaient découvert Aïssatou à terre, dans son sang, une plaie ouverte au niveau de la tempe.
Il attend son retour et se jette sur elle
Elle sera emmenée à l'hôpital avec un pronostic vital engagé. Son ex-compagnon avait alors prévenu un proche de la jeune femme pour dire qu'il venait de la tuer. Il sera interpellé chez lui, à Limeil-Brévannes, le jour même. Les policiers retrouveront le portable d'Aïssatou dans son appartement.
Ce jeune homme, déjà connu des services de police, a depuis été mis en examen pour tentative d'homicide volontaire et placé en détention provisoire. Il n'aurait pas supporté, par jalousie d'après le témoignage de proches, de la voir rentrer de soirée. Alors qu'elle revenait d'une crémaillère, le jeune homme avait attendu son retour « pour la tabasser et la traîner au 3e étage car elle ne voulait plus le voir depuis près d'un an et demi », affirme aujourd'hui Noël, l'oncle d'Aïssatou. Une jeune femme « serviable, qui aimait sa famille et ses nombreuses amies », « fauchée à l'aube de sa nouvelle vie de femme active », déplore-t-il. Elle travaillait comme préparatrice de commandes.
Son oncle et d'autres proches de la jeune femme organisent une marche le samedi 12 novembre à Valenton, afin de « faire la lumière sur la violence de cet acte, sur les violences faites aux femmes et sur la violence dans nos quartiers ». La violence, estime-t-il, « est une forme de terrorisme que nous devons combattre au quotidien ». Sa nièce, précise-t-il « avait déjà été frappée par ce garçon-là ». Mais il pensait que « tout ça », ce qui aurait pu être interprété comme des signaux, « allait rester dans le vent ».
Source: le parisien
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A LA UNE
Mauritanie : des guinéens arrêtés pour tentative d’entrer illégale à Nouakchott
Published
2 jours agoon
Juin 24, 2022
Une dizaine des ressortissants guinéens auraient été arrêtés dans la matinée de ce vendredi 24 juin 2022, au kilomètre 100 sur la route Rosso Nouakchott, alors qu’ils tentaient d’entrer illégalement dans la capitale.
Selon Sahara Medias qui donne l’information, c’est un chauffeur d’une citerne appartenant à l’une des sociétés de lait qui tentait de faire passer ces migrants, dont des femmes et des enfants.
Ils seraient détenus dans un poste de la gendarmerie mauritanienne.
Par Guinee28
A LA UNE
Paris : mobilisation contre l’expulsion d’un Guinéen
Published
4 jours agoon
Juin 23, 2022
Mamoudou Sow est retenu au CRA de Vincennes depuis le 13 avril. Ce jeune Guinéen de 20 ans est arrivé mineur en France. Après un CAP d'électricité, il avait débuté la préparation d'un baccalauréat professionnel et bénéficiait d'un contrat jeune majeur signé par l'ASE. RESF et la TIMMY, qui le soutiennent, dénoncent un contexte "de plus en plus hostile aux étrangers".
Depuis plus de deux mois, Mamoudou Sow, un jeune Guinéen de 20 ans, est enfermé dans le centre de rétention administrative (CRA) de Vincennes, en région parisienne. Mercredi 15 juin, un rassemblement a été organisé par le Réseau éducation sans frontière (RESF) devant la mairie du 13e arrondissement de Paris pour réclamer sa libération afin qu'il reprenne ses études.
Pour le réseau, l’expulsion du jeune homme serait "du gâchis et de la maltraitance". Car Mamoudou Sow, arrivé mineur en France début 2018, est en bonne voie d’intégration. Après avoir obtenu un CAP en électricité, il est scolarisé en 1ère année de baccalauréat professionnel au lycée Gaston Bachelard, dans le 13e arrondissement de Paris.
Le jeune Guinéen bénéficie également d'un contrat jeune majeur signé avec l'Aide sociale à l’enfance (ASE). Cet accord permet à un mineur pris en charge par l'ASE de prolonger jusqu'à ses 21 ans les aides dont il bénéficie, telles que le soutien éducatif, financier et psychologique, et l'hébergement. Grâce à cet accord, Mamoudou a été hébergé en Seine-Saint-Denis par l'association Aurore, mandatée par l'ASE pour héberger des jeunes, et était suivi par une éducatrice.
"Je me suis dit que j'allais perdre tous mes projets"
Orphelin, Mamadou n'avait laissé derrière lui, en Guinée, qu'une grande sœur qui l'avait pratiquement élevé. Le décès de cette dernière a ébranlé le jeune homme et lui a retiré le dernier lien qu'il avait avec son pays d'origine. "Après ça, il a décroché du lycée, explique à InfoMigrants Anne-Marie Desfoux, militante RESF à Paris 13e. Mais on a rencontré la proviseure. Elle et toute l’équipe éducative soutiennent Mamoudou. Ils lui ont proposé de redoubler, donc il a sa place en septembre. Ils lui ont même fait une attestation de scolarité pour l'année en cours", précise la militante.
En février 2022, à la suite d’un contrôle de police, Mamoudou Sow a reçu une Obligation de quitter le territoire français (OQTF). Celle-ci a été contestée devant le tribunal administratif de Montreuil et le jugement n’a toujours pas été prononcé.
Le jeune homme a été placé en rétention le 13 avril, après un nouveau contrôle policier. "Quand j’ai été envoyé au CRA, je me suis dit que j'allais perdre tous mes projets ici, tous mes amis", raconte à InfoMigrants Mamoudou, joint par téléphone. "J'aimerais devenir électricien et peut-être monter ma propre entreprise."
Il était prévu que le jeune homme soit expulsé le 16 juin dernier mais le vol a été annulé. "Là, maintenant l’expulsion peut avoir lieu tous les jours mais si les autorités françaises le font, elles sont dans l'illégalité. L’article L722-7 du Ceseda [Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile, ndlr] dit qu'on ne peut pas expulser une personne dont le recours contre l’OQTF n'a pas encore été jugé", souligne Anne-Marie Desfoux.
Pour Mamoudou, l'éventualité de son expulsion est une grande angoisse. "Je suis originaire de Conakry mais je n'ai plus aucune connaissance dans le pays. Si je retourne là-bas, je ne sais pas ce que je vais devenir", confie-t-il.
"On n’a jamais eu autant d’OQTF pour des jeunes majeurs"
Pour Espérance Minart, présidente de l’association TIMMY qui a hébergé Mamoudou en attendant que sa minorité soit reconnue, expulser Mamoudou serait lui faire subir un "déracinement" et l'envoyer dans un pays où il n'a plus aucune attache. "On sait que c'est un jeune qui va se retrouver à la rue dans son pays d'origine", affirme-t-elle.
La militante, habituée à venir en aide aux mineurs non accompagnés et aux jeunes majeurs, dit observer, en France, un contexte "de plus en plus hostile aux étrangers". "On n’a jamais eu autant d’OQTF pour des jeunes majeurs qu’en 2021-2022", assure la militante. Elle estime que ces décisions résultent des promesses formulées par Emmanuel Macron dès juin 2021, à savoir augmenter les expulsions d'étrangers. Un sujet également abordé à de nombreuses reprises lors de la campagne présidentielle de 2022.
Dans un tel contexte, "on s’attend à une aggravation de la situation des mineurs et jeunes majeurs", déplore Espérance Minart, évoquant, notamment la situation en Seine-Saint-Denis. Le département "fait systématiquement des mainlevées [procédure qui consiste à mettre fin à une protection accordée précédemment, ndlr] pour les jeunes reconnus mineurs par un juge qui n’ont pas fait de tests osseux".
La situation de ces jeunes majeurs est aussi compliquée par le manque d'éducateurs de l'ASE pour prendre correctement en charge ces jeunes et suivre leurs dossiers administratifs. La dématérialisation des démarches en préfecture aggrave encore les choses, soulignent les associations d'aide aux exilés. En empêchant les étrangers d'obtenir des rendez-vous pour leur demande de titre de séjour, l'administration "fabrique des sans-papiers", dénoncent-elles.
Mamoudou, lui, avait obtenu deux récépissés de titre de séjour. Mal encadré et perdu dans la machine administrative française, il a manqué la date limite de renouvellement de ces documents.
A LA UNE
Justice : plusieurs officiers de police judiciaire suspendus
Published
4 jours agoon
Juin 23, 2022
Plusieurs officiers de police judiciaire suspendus ( OPJ) ont été provisoirement suspendus par le procureur général près la Cour d'Appel de Conakry, Alphonse Charles Wright pour manquements graves à leurs obligations, abus d'autorité, atteinte à la liberté individuelle et corruption.
Il s’agit de :
- Lieutenant-Colonel Hawa KEITA, Matricule: 21729/G, Officier de Police Judiciaire de la Compagnie Gendarmerie Territoriale de Tombolia, titulaire de la décision d'habilitation N°s70/PG/CA/C/2022 en date du 15 Avril 2022.
- Commandant Lamine DIALLO, Matricule: 20285/G, Officier de Police Judiciaire de la compagnie Gendarmerie Territoriale de Tombolia, titulaire de la décision d'habilitation No 66/PG/CA/C/2022 en date du 15 Avril 2022.
- Sous-Lieutenant Labilé Guélia KPOGOMOU, Matricule: 28791/G, Officier de Police Judiciaire de la Compagnie Gendarmerie Territoriale de Tombolia, titulaire de la décision d'habilitation N°165/PG/CA/C/2022 en date du 25 Janvier 2022.
- Commissaire Principal de Police Abdoul Karim CISSE, Matricule 191832/Z, Commissaire Central de Police de Kamsar, titulaire de la décision d'habilitation N°0770/PG/CA/C/2 22
- Commissaire Principal de Police Fodé Sékou CAMARA, Matricule : 207939P, Commissaire Adjoint de Police de Kamsar, titulaire de la décision d'habilitation No0771/PG/CA/C/2022.
Par Guinee28
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