Dans un communiqué, la Banque mondiale a indiqué que l’Afrique subsaharienne devrait enregistrer une croissance modeste, à 2,9 %, la région continuant de s’ajuster à la baisse des prix des produits de base.
Cependant, elle note que la croissance en Afrique du Sud et chez les exportateurs de pétrole devrait être plus faible, alors qu’elle devrait rester solide dans les économies ne dépendant pas étroitement des ressources naturelles.
En Afrique du Sud, les prévisions donnent une croissance en légère hausse, à 1,1 %, cette année. Le Nigéria devrait sortir de la récession et rebondir pour croître au rythme de 1 %. En Angola, la croissance devrait être de 1,2 %.
Dans le monde, la croissance économique devrait s’accélérer modestement pour atteindre 2,7 % en 2017 après le creux de l’après-crise, l’an passé, grâce à la diminution des obstacles à l’activité dans les marchés émergents et les économies en développement qui sont des exportateurs de produits de base, et à une demande restant robuste dans les pays importateurs.
Dans les économies avancées, la croissance des économies avancées devrait légèrement progresser pour s’établir à 1,8 % en 2017, selon l’édition de janvier 2017 de Global Economic Prospects, le rapport de la Banque mondiale sur les perspectives pour l’économie mondiale. La relance budgétaire dans les grandes économies, particulièrement aux États-Unis, pourrait provoquer une accélération de la croissance intérieure et mondiale plus forte que prévu, bien que le renforcement du protectionnisme puisse avoir des effets négatifs. La croissance des marchés émergents et des économies en développement, pris dans leur ensemble, devrait passer de 3,4 %, l’an passé, à 4,2 % cette année, sur fond de hausse limitée des prix des produits de base.