Cette année encore, le président Alpha Condé a snobé Fatou Badiar Diallo et le commandant Alpha Oumar Boffa Diallo (AOB)…, condamnés respectivement à 15 ans de réclusion criminelle et à la réclusion criminelle à perpétuité, dans le cadre de l’attaque du domicile du chef de l’Etat, le 19 juillet 2011. Alors que l’on s’attendait à leur libération, leurs noms ne figurent pas dans la liste de personnes graciées à l’occasion du nouvel an.
Pourtant, récemment, dans une déclaration, le président de l’Institution nationale indépendante des droits humains (INIDH), Mamady Kaba, avait réclamé leur libération.
C’est « une injustice inacceptable à l’endroit de la dame Fatou Badiare, Alpha Oumar Boffa Diallo (AOB) et consort qui croupissent en prison pendant que d’autres, tel que Bah Oury condamné dans le même dossier ont bénéficié d’une grâce présidentielle et sont libres de tous mouvements », avait-t-il dénoncé.