Vingt-huit
Jadis, jour de ma joie
Aujourd’hui, jour de mes larmes.
Hier, signe de mon poids,
Maintenant viol de mon charme !
Naguère, jour de ma délivrance
A l’instant jour de sang
Faites à mes frères en quêtes de pitance.
Jour d’exécution en rang !
Ah vingt-huit septembre
Jour à deux sens,
Date à deux membres,
Tourbillon qui balaye à contre sens.
Pourquoi le même jour ?
JOUR du grand éveil,
Délire de tous mes frères le même jour.
Sinon comment autant des cercueils ?
Que mes pensées sont choquantes.
Car, c’est l’atteinte à ma pudeur
Avec violence.
Car, il est innocent mon pauvre garçon
En cette journée de la raison vacante.
Car, c’est l’insolence à mes tontons
Qui forgèrent cette date en haillons.
Regarde ! Ils ont profanés la victoire du bonnet sur le képi
Sinon que c’est beau quand le canon
Fut abattit par mes chevets crépus !
Alpha Abdoulaye Diallo extrait de « les Vers du printemps », un recueil à la recherche d’éditeur. Contact alfaguinee28@gmail.com ,tel : 666 39 29 09