Sur les 18 lions arrêtés le 14 juin pour meurtre dans l’état de Gujarat dans l’ouest de l’Inde, trois ont été condamnés jeudi à la captivité à vie.
Des restes humains ont été retrouvés dans les excréments de trois des 18 lions arrêtés dans une affaire de meurtres en série dans le parc national du Gujarat en Inde, le 14 juin. Il s’agit d' »un adulte mâle et deux lionnes », a rapporté jeudi la BBC, citant le responsable du patrimoine du Gujarat, AP Singh.
Le lion sera envoyé dans un zoo et les deux lionnes seront transférées dans un refuge. D’après AP Singh, seul le lion aurait tué des êtres humains, les lionnes, elles, auraient seulement mangé les « restes » de viande.
Quant aux 15 autres lions détenus, ils ont été relâchés.
Un mystérieux serial-killer sévirait actuellement dans le parc national de Gir, dans l’État du Gujarat dans l’ouest de l’Inde. Les enquêteurs sont sur sa trace. Pour retrouver le coupable, ils ont « arrêté » 18 lions. Ces derniers mois, six attaques sur des humains ont été recensées, dont trois mortelles.Ces derniers mois, six attaques sur des humains ont été recensées, dont trois mortelles.
Les lions suspects sont pour le moment gardés dans des cages séparées. En mobilisant des méthodes dignes des « Experts », les autorités espèrent identifier le fautif. L’expert en faune Ruchi Dave a expliqué à la BBC que les empreintes des félins ainsi que leurs excréments seront examinés pour confondre le coupable.
« Nous pensons avoir identifié le lion coupable mais nous attendons les résultats de neuf autres animaux pour être sûrs », a déclaré JA Khan, haut fonctionnaire responsable des forêts du Gujarat.
La surpopulation du parc national en cause
Les avocats des lions estiment que c’est la surpopulation du parc qui est à blâmer pour ces comportements. Govind Patel, ancien gardien de la faune du Gujarat, a déclaré au journal Indian Express que le parc national de Gir avait une capacité maximale de 270 lions. Au-delà, certains lions se retrouvaient chassés de leur territoire habituel provoquant leur agressivité et les attaques. Aujourd’hui, 523 lions vivent dans le parc naturel.
La cour suprême indienne a d’ailleurs jugé que le Gujarat devrait transférer certains de ses lions vers d’autres États afin d’éviter d’autres incidents de ce type.
Le coupable encourt une peine d’emprisonnement à vie dans un zoo. Quant à ceux qui seront innocentés par les experts, ils pourront retourner à leur paisible vie de gros félins dans le parc naturel.
Par France24