Le ministère de l’Élevage a donné, vendredi 26 décembre, le coup d’envoi d’une offensive nationale contre la rage. L’objectif est clair : briser la chaîne de transmission de cette maladie mortelle entre l’animal et l’homme.
Pour cette opération d’envergure, plus de 300 000 doses de vaccins seront administrées. La priorité est donnée aux chiens, principaux vecteurs du virus, notamment dans les zones où les animaux errants ou abandonnés pullulent. Sur le terrain, des brigades vétérinaires sont déjà mobilisées pour quadriller les points critiques du pays.
Le Dr Pépé Gbamou, directeur national des services vétérinaires, rappelle l’urgence de la situation : « La rage est endémique chez nous. Elle tue de nombreux concitoyens, et les premières victimes sont les enfants de moins de 15 ans. »
Longtemps reléguée au rang de maladie négligée, la rage fait désormais l’objet d’un plan d’action intégré en Guinée. Le pays s’aligne ainsi sur les objectifs internationaux : l’élimination totale de la rage humaine à l’horizon 2030.
Par Mouctar Barry



