Au moins trois femmes sont mortes dans l’éboulement de terre à Siguiri (dans le district de Bouré Fatoya), lundi dernier, rapporte guineenews.
Selon le sous préfet de kintinian Aliou Guissé, cité par nos confrères, ces femmes sont mortes n’ont pas dans « une mine artisanale mais plutôt un rejet de la SAG ((société aurifère de Guinée) où les femmes se cachent pour y travailler. »
En mi-décembre dernier, une dizaine d’autres hommes avaient trouvé la mort dans l’éboulement d’une mine d’or dans le district de Bouré Nafadji à Siguiri.
Dans cette préfecture, malgré l’interdiction de l’exploitation artisanale de l’or, les populations refusent toujours de respecter la décision des autorités. Un non-respect qui fait coûter souvent la vie aux habitants qui s’adonnent à la pratique.