Une partie de l’immeuble ex hôtel Camayenne s’est effondré lundi 20 juillet 2015. Pas de perte en vie humaine mais quelques blessés légers et des dégâts matériels importants.
Ce bâtiment R+2 dont une partie vient de s’effondrer, situé à Dixinn en face de l’actuel hôtel Palm Camayenne est construit en période coloniale entre 1948 et 1950.
De nos jours, il abrite 12 familles de 60 et quelques personnes qui dorment à la belle étoile.
Les témoins que nous avons rencontrés sur place pointent leur doigt accusateur sur la vieillesse du bâtiment qui date de l’époque coloniale.
Madame Bah habite ce bâtiment il ya de cela 12 ans « Notre bâtiment s’est effondrer cet après midi. On était entrain de préparer et d’autres étaient dans la maison et d’un seul coup on a entendu un grand bruit et directement on a constaté qu’une partie de l’immeuble s’est effondrer. C’est ainsi qu’on a informé le chef de quartier qui a lui à son tour a appelé les autorités notamment le patrimoine bâti.
Mais cet effondrement est dû non seulement à la vieillesse du bâtiment qui ne bénéficie d’aucun entretien de la part des autorités mais aussi du faite qu’’ils ont construit un autre étage juste à côté de notre bâtiment où d’ailleurs c’est vers ce côté qu’il a commencé à s’effondrer ».
Madame Diaby M’Mahawa Sissoko habite le deuxième étage de ce même bâtiment explique « je suis là depuis 1979. C’est une ancienne maison. Et ce jour, ce que nous ait arrivé est grave. On était tous entrain de faire la cuisine, on a entendu l’effondrement d’une partie de la maison notamment chez mon voisin M. Mansaré qui s’est effondrer et de l’autre côté du rez- de chaussée où un voisin a été blessé ».
Informer de la situation, la direction du patrimoine bâti public à dépêcher une équipe sur le terrain pour constaté les dégâts et faire des enquêtes. Alors c’est ainsi qu’il a décidé de faire quitté tous les habitants de cet étage.
Le chef de quartier de Camayenne Aboulaye Soumah et les habitants du bâtiment appel l’Etat au secours.
« Nous demandons à l’Etat de nous venir en aide, car on pas d’argent pour prendre un logement en cette période où la vie est chère, on a des enfants on sait plus où aller. Nous n’allons plus nous retourné dans ce bâtiment, l’Etat n’a qu’à nous trouver où loger »
Face à cette situation, ces victimes passeront ces jours à la belle étoile et le chef de quartier lui est parti négocier une école primaire où seront logées désormais ses populations jusqu’à ce que la solution soit trouvée par l’Etat.
D’entrée les explications du chef de quartier, ce bâtiment ne sera plus habiter et sera détruit demain mardi aux environs de 10h.
A rappeler qu’ils sont nombreux les bâtiments publics en état de dégradation poussée.
Pour éviter des catastrophes, les dispositions doivent être prises par l’Etat pour les rénovations ou la reconstruction des vieux bâtiments de l’âge colonial