L’ harmonie n’a été qu’une courte durée après la suspension et l’exclusion de deux cadre de l‘union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) de Cellou Dalein Diallo par le conseil politique du parti, au lendemain de sa défaite, à l’élection présidentielle du 11 octobre 2015.
L’après électoral déchante toujours à l’UFDG. Après la suspension, de Lamine Diallo, secrétaire fédéral du parti en Allemagne jusqu’en 2016, puis l’exclusion de Mamadou Barry membre du bureau politique le 04 novembre dernier, le ton monte pour contester ces décisions qualifiées à tort ou à raison d’anti-démocratique.
En effet, dans une déclaration publiée par guineematin, El hadj Abdoul Diallo, Membre du Conseil Politique de l’UFDG a désapprouvé ces décisions. « Comment peut –on justifier, moins d’un mois après les élections présidentielles, La suspension d’un Cadre Responsable du Parti, qui s’est fortement impliqué et à ses frais dans la mobilisation de nos militants lors de la dernière campagne présidentielle et qui a donné sa voix au candidat de l’UFDG,
Exclure un cadre dirigeant, qui comme des millions de nos compatriotes, le 11octobre a glissé son bulletin dans l’urne au profit assurément du candidat de notre parti ?» S’interroge-t-il.
Pour lui, dans l’absence d’un débat contradictoire avant la prise de ces deux décisions, « Les sanctions que viennent donc de prendre le Conseil Politique contre les deux cadres dirigeants du Parti ne sont autre chose qu’une autoflagellation. » « Je me désolidarise de ces décisions », confie-t-il.
Quelques semaines avant lui, Bah Oury, 1e vice président du parti avait dénoncé ces deux décisions en les qualifiants d’anti-démocratiques. En réponse, Fodé Oussou Fofana, 2e vice-président de l’UFDG a déclaré lors d’une assemblée hebdomadaire que le parti ne va plus tolérer « l’indiscipline et le désordre ».