Le ministre de l’Intérieur italien, Matteo Salvini, est visé par une enquête pour séquestration de personnes, arrestations illégales et abus de pouvoir dans l’affaire des migrants du Diciotti. Ils seront accueillis par l’Eglise, l’Irlande et l’Albanie.
Matteo Salvini, et son chef de cabinet, devront répondre de « séquestration de personnes, arrestations illégales et abus de pouvoir ». La justice italienne cherche à établir la chaîne de commandement et à savoir qui a donné l’ordre d’interdire le débarquement des 177 personnes à bord du navire des garde-côtes italiens.
Mais le leader de la Ligue ne semble pas inquiéter par cette poursuite. « Qu’ils viennent directement m’interroger s’ils doivent enquêter », avait-il lancé aux juges après la convocation ces derniers jours de certains de ses collaborateurs. « Ils peuvent m’arrêter, a-t-il immédiatement réagi, mais ils n’arrêteront pas la volonté de 60 millions d’Italiens. Il est étrange de vivre dans un pays où un pont s’est effondré il y a dix jours, tuant 43 personnes, et où personne n’est suspecté, tandis que l’on enquête dans le même temps sur un ministre qui protège la sécurité. C’est une honte. » A-t-il ajouté, selon lesEchos.fr
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